Le journal de Frank Berton

Elsa Vigoureux

Si Frank Berton tolère qu’on le raconte, c’est vivant. « Un livre, ça tue », pensait-il. Alors je lui ai proposé un journal. Pendant trois ans, j’ai suivi l’avocat. En silence, je notais tout, installée sur les bancs des cours d’assises, courant derrière lui dans les aéroports, les gares, en France comme à l’étranger. Écoutant aux portes, quand il m’interdisait d’entendre.
Je me suis glissée dans son quotidien, son temps pressé, son temps passé, ses excès, ses fulgurances. Dans ses plaidoiries de boxeur, les promesses folles qu’il fait à ses clients, les bouts d’existence qu’il arrache pour eux – Dominique Cottrez, ou Fabienne Kabou, qui ont tué leurs enfants ; Florence Cassez, ramenée des prisons mexicaines ; Thomas Gallay, pris dans les mâchoires de la justice marocaine ; et même Salah Abdeslam, seul survivant parmi les auteurs présumés des attentats du 13 novembre 2015.
Voici le journal d’un pénaliste, héros incertain des femmes et des hommes qui parfois incarnent l’humanité la plus misérable, la plus inacceptable. Voici l’histoire de Frank Berton, avec sa manière d’envisager le monde, de dévisager son époque.

Éditions Flammarion

Couverture Le journal de Frank Berton

Éditions Points

« Ce livre judiciaire est une révolution. »

Philippe Bilger

« Le Journal de Frank Berton se révèle un objet singulier, passionnant et littéraire. »

Le Monde des Livres, Pascale Robert-Diard

« Le livre est à son image : franc, brut et puissant. Extrêmement touchant. »

Paris Match, Emilie Blachère

« Dans Le Journal de Frank Berton, la journaliste Elsa Vigoureux raconte au jour le jour la vraie vie d’un maître parmi les maîtres. Un petit bijou. »

Grazia, Caroline Lumet

« Ni plaidoyer ni réquisitoire, un livre juste, tout simplement. »

L’Express, Jérôme Dupuis

« La détermination de l’avocat lillois à défendre les plus faibles invite le lecteur à changer de regard sur l’autre, pour le meilleur et pour le pire. Passionnant. »

Télé 7 Jours, Héloïse Goy

« L’avocat pénaliste a laissé la journaliste Elsa Vigoureux le suivre pendant trois ans. Au terme de ce voyage intime, 400 pages qui se lisent comme un roman. »

Le Figaro, Stéphane Durand-Souffland
France 2, « On n’est pas couché »
France 5, « C à vous »
I
Nova

« Le Novascope »

I
RTL

« L’heure du crime », Jacques Pradel

I
RTL

« RTL Soir », Marc-Olivier Fogiel